Marc Benioff n’est plus le patron effronté qu’il était aux débuts de Salesforce. Et les fondateurs de Oracle et de Salesforce se connaissent bien. Le second a travaillé pour le premier pendant plusieurs années. Les relations n’ont pas toujours été au beau fixe, et les deux hommes n’étaient pas tendres l’un envers l’autre. L’insolente réussite de Salesforce venait en effet perturber les plans de Larry Ellison en matière de développement applicatif ; en particulier dans le CRM (Salesforce étant concurrent de Siebel racheté pour presque 6 milliards de dollars), mais plus largement quand Salesforce a lancé sa plateforme Force.com. Aujourd’hui les deux entreprises californiennes sont installées sur le marché, et peuvent être considérées comme des grandes entreprises. Salesforce n’est plus une start-up !
Les deux éditeurs ont choisi de travailler ensemble, tout en préservant leur concurrence évidemment. Mais l’ouverture annoncée est importante. En particulier en matière de compatibilité applicative, car les clients de Oracle Fusion (l’ERP développé par Oracle) pourront utiliser la solution Salesforce pour la gestion de la relation client. Même si Oracle continuera à proposer Siebel, il ouvre la porte à sa concurrence principale.
De son côté, Salesforce montrera l’exemple en choisissant Oracle HCM et Financials pour la gestion de sa comptabilité et de ses ressources humaines.
En matière d’infrastructure, Salesforce adopte la plateforme Oracle Exadata pour la gestion de ses bases de données transactionnelles. Une évolution intéressante au regard du rachat de EdgeSprint au début du mois de juin. Car Exadata est positionné par Oracle comme une plateforme à la fois transactionnelle et décisionnelle. Salesforce a besoin d’une plateforme fiable et robuste (pour gérer 1 milliard de transactions par jour), mais également d’évoluer vers l’analytique. Et même si la plateforme décisionnelle de Oracle n’est pas au cœur des préoccupations de l’éditeur, le mariage des nuages des deux sociétés pourrait permettre également des liens à ce niveau.
Les deux éditeurs ont choisi de travailler ensemble, tout en préservant leur concurrence évidemment. Mais l’ouverture annoncée est importante. En particulier en matière de compatibilité applicative, car les clients de Oracle Fusion (l’ERP développé par Oracle) pourront utiliser la solution Salesforce pour la gestion de la relation client. Même si Oracle continuera à proposer Siebel, il ouvre la porte à sa concurrence principale.
De son côté, Salesforce montrera l’exemple en choisissant Oracle HCM et Financials pour la gestion de sa comptabilité et de ses ressources humaines.
En matière d’infrastructure, Salesforce adopte la plateforme Oracle Exadata pour la gestion de ses bases de données transactionnelles. Une évolution intéressante au regard du rachat de EdgeSprint au début du mois de juin. Car Exadata est positionné par Oracle comme une plateforme à la fois transactionnelle et décisionnelle. Salesforce a besoin d’une plateforme fiable et robuste (pour gérer 1 milliard de transactions par jour), mais également d’évoluer vers l’analytique. Et même si la plateforme décisionnelle de Oracle n’est pas au cœur des préoccupations de l’éditeur, le mariage des nuages des deux sociétés pourrait permettre également des liens à ce niveau.
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