Premier volet
Incluses dans les processus métier et imprégnées de sémantique, les technologies décisionnelles s’emparent du temps réel et se démocratisent enfin
Le marché de la Business Intelligence connaît actuellement un développement très dynamique. Est prévue, pour la période 2006-2008, une croissance supérieure à celle des marchés de l’ERP et du CRM. Le temps où les technologies décisionnelles étaient l’apanage des décideurs est donc révolu. Aujourd’hui, ce sont déjà entre 20 000 et 40 000 personnes qui utilisent des solutions de reporting ou d’analyse de données.
« Si ce chiffre, en croissance continue depuis une dizaine d’années, ne représente malgré tout que 20 à 30% des utilisateurs potentiels, il ne s’arrêtera plus de croître désormais », commente Renaud Finaz de Villaine, Directeur Marketing Communication et Développement de Micropole Univers.
Plusieurs tendances de fond animent la BI et en expliquent la croissance. Recherche d’idées et non plus seulement de données, nouveaux styles de navigation dans les données, MDM (Master Data Management), open source, nouvelles architectures techniques (SOA, web services, Ajax, W3C, Web 2.0…), tels seront demain les sujets au cœur des projets décisionnels.
« Ces tendances révèlent les mutations profondes qui affectent ce marché », poursuit Renaud Finaz. « Pour toucher un nombre toujours plus grand de personnes et que s’opère une véritable démocratisation des technologies décisionnelles, la BI doit notamment suivre deux de ces tendances actuellement à l’œuvre :
- l’encapsulation de la Business Intelligence dans les processus métiers,
- et la capacité offerte par les outils décisionnels d’analyser n’importe quel type de contenu, qu’il soit structuré ou non structuré. »
Première tendance : une BI embarquée dans les processus Demain, les technologies et fonctionnalités décisionnelles seront directement incluses dans les applicatifs métier, qu’il s’agisse d’outils de front ou de back office. Un processus métier embarquera des indicateurs de performance et des fonctions de suivi en temps réel de l’activité, offrant ainsi la possibilité de réagir immédiatement si cela s’avère nécessaire.
« Cette démarche a déjà été mise en œuvre dans d’autres domaines. Souvenons-nous du CRM analytique », rappelle Renaud Finaz de Villaine. « La nécessité de devoir réagir à une réclamation client, à une difficulté exprimée par un client qui avait du mal à contacter l’entreprise ou à obtenir des réponses imposait l’usage de solutions permettant d’identifier les écueils du processus de gestion de la relation client. Ne pas se doter de tels moyens pouvait avoir un impact direct sur la rentabilité de l’entreprise. »
Désormais c’est la performance de chacun des processus de l’entreprise qui pourra être évaluée et suivie en temps réel. Les indicateurs produits permettront d’opérer les ajustements et améliorations nécessaires au juste moment.
Ajoutons à cela la possibilité croissante de modéliser les processus et d’anticiper les comportements d’un marché, d’un client, etc. Cette approche prévisionnelle, combinée aux innovations technologiques, laisse imaginer un très grand nombre d’applications : la modification en temps réel et au fil des heures de la journée, des prix des produits disponibles en magasin par exemple.
Avec cette évolution, les entreprises vont passer d’une logique où la BI était passive (c’était à l’utilisateur d’interroger les bases de données et de rechercher les dysfonctionnements) à une logique où l’analyse de données est potentiellement applicable à chaque tâche constitutive d’un processus et où chacun saura ce qui est performant et ce qui ne l’est pas.
Deuxième tendance : la BI devient aussi simple à utiliser qu’un moteur de recherche Dans le même temps, il va devenir de plus en plus facile de réaliser des analyses sur les données et d’éditer des rapports d’activité. Par leurs récentes annonces autour de Google ou plus récemment de Fast, les éditeurs majeurs du décisionnel inscrivent la Business Intelligence dans une nouvelle ère : ils la mettent à la portée d’utilisateurs non initiés aux tableaux de bord et autres data warehouses. Ainsi, la requête qui jusque-là devait être extrêmement structurée (cf. requêtes type SQL), intègre désormais des mécanismes de recherche d’information à base de sémantique. Un utilisateur peut formuler simplement sa requête comme il le fait aujourd’hui sur les moteurs de recherche les plus courants.
Dans le même temps, il devient possible d’associer informations structurées et non structurées au sein d’un même rapport d’analyse, que ce rapport soit statique ou dynamique.
Ajoutons à cela les annonces produits autour de la mobilité qui rendent possible la réception de tableaux de bord sur des PDA et autres terminaux mobiles. Avec ce nouveau pas franchi, la BI va toucher encore plus de personnes, incluant tous les collaborateurs nomades ou basés sur des sites distants.
La principale conséquence de cette deuxième évolution du marché est celle de l’ouverture réelle de la BI au plus grand nombre des collaborateurs des entreprises. Les utilisateurs métier, opérationnels et fonctionnels, initiés ou non aux technologies BI, pourront analyser leurs données et traquer les baisses de performance.
« Présente dans chaque outil logiciel métier utilisé en entreprise, et très facile à manier, la Business Intelligence peut enfin prétendre au niveau de démocratisation auquel elle aspirait : mise à la portée de tous, et interrogeant toutes les bases de données, elle permettra à chacun de prendre les bonnes décisions au bon moment pour aligner leurs actions avec la recherche de performance globale », conclut Renaud Finaz de Villaine.
Le marché de la Business Intelligence connaît actuellement un développement très dynamique. Est prévue, pour la période 2006-2008, une croissance supérieure à celle des marchés de l’ERP et du CRM. Le temps où les technologies décisionnelles étaient l’apanage des décideurs est donc révolu. Aujourd’hui, ce sont déjà entre 20 000 et 40 000 personnes qui utilisent des solutions de reporting ou d’analyse de données.
« Si ce chiffre, en croissance continue depuis une dizaine d’années, ne représente malgré tout que 20 à 30% des utilisateurs potentiels, il ne s’arrêtera plus de croître désormais », commente Renaud Finaz de Villaine, Directeur Marketing Communication et Développement de Micropole Univers.
Plusieurs tendances de fond animent la BI et en expliquent la croissance. Recherche d’idées et non plus seulement de données, nouveaux styles de navigation dans les données, MDM (Master Data Management), open source, nouvelles architectures techniques (SOA, web services, Ajax, W3C, Web 2.0…), tels seront demain les sujets au cœur des projets décisionnels.
« Ces tendances révèlent les mutations profondes qui affectent ce marché », poursuit Renaud Finaz. « Pour toucher un nombre toujours plus grand de personnes et que s’opère une véritable démocratisation des technologies décisionnelles, la BI doit notamment suivre deux de ces tendances actuellement à l’œuvre :
- l’encapsulation de la Business Intelligence dans les processus métiers,
- et la capacité offerte par les outils décisionnels d’analyser n’importe quel type de contenu, qu’il soit structuré ou non structuré. »
Première tendance : une BI embarquée dans les processus Demain, les technologies et fonctionnalités décisionnelles seront directement incluses dans les applicatifs métier, qu’il s’agisse d’outils de front ou de back office. Un processus métier embarquera des indicateurs de performance et des fonctions de suivi en temps réel de l’activité, offrant ainsi la possibilité de réagir immédiatement si cela s’avère nécessaire.
« Cette démarche a déjà été mise en œuvre dans d’autres domaines. Souvenons-nous du CRM analytique », rappelle Renaud Finaz de Villaine. « La nécessité de devoir réagir à une réclamation client, à une difficulté exprimée par un client qui avait du mal à contacter l’entreprise ou à obtenir des réponses imposait l’usage de solutions permettant d’identifier les écueils du processus de gestion de la relation client. Ne pas se doter de tels moyens pouvait avoir un impact direct sur la rentabilité de l’entreprise. »
Désormais c’est la performance de chacun des processus de l’entreprise qui pourra être évaluée et suivie en temps réel. Les indicateurs produits permettront d’opérer les ajustements et améliorations nécessaires au juste moment.
Ajoutons à cela la possibilité croissante de modéliser les processus et d’anticiper les comportements d’un marché, d’un client, etc. Cette approche prévisionnelle, combinée aux innovations technologiques, laisse imaginer un très grand nombre d’applications : la modification en temps réel et au fil des heures de la journée, des prix des produits disponibles en magasin par exemple.
Avec cette évolution, les entreprises vont passer d’une logique où la BI était passive (c’était à l’utilisateur d’interroger les bases de données et de rechercher les dysfonctionnements) à une logique où l’analyse de données est potentiellement applicable à chaque tâche constitutive d’un processus et où chacun saura ce qui est performant et ce qui ne l’est pas.
Deuxième tendance : la BI devient aussi simple à utiliser qu’un moteur de recherche Dans le même temps, il va devenir de plus en plus facile de réaliser des analyses sur les données et d’éditer des rapports d’activité. Par leurs récentes annonces autour de Google ou plus récemment de Fast, les éditeurs majeurs du décisionnel inscrivent la Business Intelligence dans une nouvelle ère : ils la mettent à la portée d’utilisateurs non initiés aux tableaux de bord et autres data warehouses. Ainsi, la requête qui jusque-là devait être extrêmement structurée (cf. requêtes type SQL), intègre désormais des mécanismes de recherche d’information à base de sémantique. Un utilisateur peut formuler simplement sa requête comme il le fait aujourd’hui sur les moteurs de recherche les plus courants.
Dans le même temps, il devient possible d’associer informations structurées et non structurées au sein d’un même rapport d’analyse, que ce rapport soit statique ou dynamique.
Ajoutons à cela les annonces produits autour de la mobilité qui rendent possible la réception de tableaux de bord sur des PDA et autres terminaux mobiles. Avec ce nouveau pas franchi, la BI va toucher encore plus de personnes, incluant tous les collaborateurs nomades ou basés sur des sites distants.
La principale conséquence de cette deuxième évolution du marché est celle de l’ouverture réelle de la BI au plus grand nombre des collaborateurs des entreprises. Les utilisateurs métier, opérationnels et fonctionnels, initiés ou non aux technologies BI, pourront analyser leurs données et traquer les baisses de performance.
« Présente dans chaque outil logiciel métier utilisé en entreprise, et très facile à manier, la Business Intelligence peut enfin prétendre au niveau de démocratisation auquel elle aspirait : mise à la portée de tous, et interrogeant toutes les bases de données, elle permettra à chacun de prendre les bonnes décisions au bon moment pour aligner leurs actions avec la recherche de performance globale », conclut Renaud Finaz de Villaine.
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