Alors que cette semaine Talend lance officiellement avec une pompe bien inhabituelle pour le monde de l’open source la version 1 de son ETL à code ouvert, Sunopsis annonce de son côté son ralliement au modèle SaaS. Une annonce devancée par Informatica dès le mois de mai dernier. Pour se différencier face aux solutions intégrées proposées et parfois presque imposées par les éditeurs tels que Microsoft, Oracle, IBM et même SAP, les éditeurs indépendants doivent innover. L’innovation technologique est plus que restreinte, les développements autour des performances, des connecteurs, des normes… sont vite rattrapés par les concurrents. Il faut donc sortir des sentiers battus.
Le sentier du modèle SaaS risque cependant d’être vite encombré. On ne parle plus de modèle « ASP » aujourd’hui. C’est démodé. Dans le sillage de Salesforce.com il faut parler de « Software as a Service », sans aller pour autant jusqu’au « No Software » préconisé par le Maître. Le logiciel proposé sous forme de service applicatif permet de rendre plus flexible l’utilisation d’un outil informatique, y compris dans son modèle économique. Derrière cet acronyme marketing il faut donc bien comparer les offres dans leurs détails, sous peine de surprises et peut-être de déconvenues.
Alors que les ETL se sont concentrés pendant leurs premières années sur l’organisation et l’intégration des éléments internes du système d’information, ce même système d’information a évolué. Il s’est externalisé. De plus en plus de données sont stockées aujourd’hui à l’extérieur des murs de l’entreprise : chez les fournisseurs, chez les partenaires, chez un hébergeur ou encore maintenant chez un fournisseur d’applications.
Sunopsis et Informatica semblent suivre une stratégie similaire. Les deux éditeurs ont annoncé tout d’abord rejoindre le réseau ou plus exactement la place de marché Salesforce.com. Le succès de ce fournisseur de services applicatifs de CRM aux Etats-Unis le rend incontournable. Informatica en mai dernier, et Sunopsis la semaine dernière ont donc annoncé la disponibilité de connecteurs permettant de récupérer les informations stockées dans une application Salesforce.com pour les ramener vers le système d’information de l’entreprise.
Chez Sunopsis ce connecteur réservé aux clients de l’éditeur est présenté sous forme d’une option tarifée à partir de 5000 euros. Chez Informatica on n’aime pas tellement parler d’argent… Les deux éditeurs sont au moins d’accord sur un point : le développement des prochains connecteurs dépendra de la demande du marché et des fournisseurs SaaS qui émergeront. Et pour le moment, il s’agit d’options au système traditionnel. On est encore loin d’un outil d’intégration « à la demande ».
Chez Informatica, le plan de développement est précis. Dans une deuxième phase, l’éditeur devrait entrer en collaboration avec d’autres fournisseurs d’applications hébergées pour proposer une intégration entre leurs produits, sous forme de web services. Dans une troisième phase, annoncée pour le premier trimestre 2007, Informatica pourrait lui-même devenir prestataire de services et « fournira une plate-forme d’intégration de données hébergée, complète et partagée ». L’avenir des ETL semble passer par le service à la demande.
Le sentier du modèle SaaS risque cependant d’être vite encombré. On ne parle plus de modèle « ASP » aujourd’hui. C’est démodé. Dans le sillage de Salesforce.com il faut parler de « Software as a Service », sans aller pour autant jusqu’au « No Software » préconisé par le Maître. Le logiciel proposé sous forme de service applicatif permet de rendre plus flexible l’utilisation d’un outil informatique, y compris dans son modèle économique. Derrière cet acronyme marketing il faut donc bien comparer les offres dans leurs détails, sous peine de surprises et peut-être de déconvenues.
Alors que les ETL se sont concentrés pendant leurs premières années sur l’organisation et l’intégration des éléments internes du système d’information, ce même système d’information a évolué. Il s’est externalisé. De plus en plus de données sont stockées aujourd’hui à l’extérieur des murs de l’entreprise : chez les fournisseurs, chez les partenaires, chez un hébergeur ou encore maintenant chez un fournisseur d’applications.
Sunopsis et Informatica semblent suivre une stratégie similaire. Les deux éditeurs ont annoncé tout d’abord rejoindre le réseau ou plus exactement la place de marché Salesforce.com. Le succès de ce fournisseur de services applicatifs de CRM aux Etats-Unis le rend incontournable. Informatica en mai dernier, et Sunopsis la semaine dernière ont donc annoncé la disponibilité de connecteurs permettant de récupérer les informations stockées dans une application Salesforce.com pour les ramener vers le système d’information de l’entreprise.
Chez Sunopsis ce connecteur réservé aux clients de l’éditeur est présenté sous forme d’une option tarifée à partir de 5000 euros. Chez Informatica on n’aime pas tellement parler d’argent… Les deux éditeurs sont au moins d’accord sur un point : le développement des prochains connecteurs dépendra de la demande du marché et des fournisseurs SaaS qui émergeront. Et pour le moment, il s’agit d’options au système traditionnel. On est encore loin d’un outil d’intégration « à la demande ».
Chez Informatica, le plan de développement est précis. Dans une deuxième phase, l’éditeur devrait entrer en collaboration avec d’autres fournisseurs d’applications hébergées pour proposer une intégration entre leurs produits, sous forme de web services. Dans une troisième phase, annoncée pour le premier trimestre 2007, Informatica pourrait lui-même devenir prestataire de services et « fournira une plate-forme d’intégration de données hébergée, complète et partagée ». L’avenir des ETL semble passer par le service à la demande.
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