Avec 93% des entreprises françaises connaissant, évaluant ou ayant mis en place des services Cloud, la France est le pays d'Europe où la pénétration du Cloud Computing est la plus forte au sein de la stratégie informatique des entreprises. Dans un grand nombre de cas, les bénéfices perçus dépassent désormais les inconvénients redoutés a priori.
Un marché en croissance importante
Selon IDC, la dépense des entreprises et des administrations en solutions de Cloud Public a représenté un total de 527 millions d'euro en 2010, en croissance de 67% sur la période 2009/2010. Les dépenses vont continuer à croître fortement en 2011 (+61%), pour atteindre 846 millions d'Euros:
• Le domaine des logiciels (Software as a Service) est le plus important en volume, et représentera près de 63% des dépenses en services Cloud public en 2011
• Les besoins en services professionnels associés (ensemble des services informatiques consommés par les utilisateurs de Cloud public afin de définir leurs besoins, intégrer et paramétrer les solutions Cloud et former les utilisateurs) sont ceux qui ont connus la plus importante progression (+197%)
• Avec 38% de croissance, les services d'infrastructures (serveurs et stockage) connaissent une croissance très supérieure au marché du matériel traditionnel.
Les secteurs d'activité pour lesquels l'adoption des logiciels en mode SaaS est la plus forte sont les services financiers qui dépensent 6,7% de leur budget applicatif en mode Cloud, suivi par le secteur des services d'infrastructures (communication, medias, utilities) à 6,0%, l'industrie à 5,9%, les services et la distribution à 5,6% et enfin le secteur public à 3,5%.
Une stratégie Cloud Computing portée par le pragmatisme des entreprises
L'analyse de la stratégie des entreprises françaises vis-à-vis du Cloud Computing fait apparaitre plusieurs phénomènes:
• Le Cloud Computing est analysé comme un modèle de delivery à part entière par les entreprises. Celle-ci n'ont pas d'idées préconçues et privilégient le pragmatisme, en étudiant ce modèle selon des critères qui gouvernent l'entreprise (budget / performance / sécurité). Ce type de comportement fait le jeu des approches hybrides, avec 43% des entreprises qui privilégient ce modèle.
• A seulement 7%, la part des entreprises excluant le Cloud Computing, qu'il soit public ou privé, est faible, ce qui laisse envisager un taux de pénétration potentiel important. Les entreprises sont ainsi 78% à prévoir d'inclure au moins un service Cloud dans leur prochain contrat d'outsourcing, qu'il soit nouveau ou renouvelé.
• Enfin, certaines stratégies sont très marquées, vers le Cloud privé ou vers le Cloud public. Les orientations sont très différentes selon la taille de l'entreprise, son secteur d'activité et son modèle économique, le niveau de maturité de son informatique, la phase de développement dans laquelle elle se situe, ses contraintes réglementaires ou légales ou encore sa gouvernance, ce qui laissent augurer des segments spécifiques pour les fournisseurs de services.
Des attentes précises pour faire évoluer ce modèle
Selon les technologies évaluées ou retenues, les problématiques identifiées par les entreprises ressortent nettement:
• Sécurité, localisation des données, manque d'auditabilité, réversibilité et intégration pour le Cloud public
• Manque de financement, manque de compétences internes, résistance au changement ou gouvernance pour le Cloud privé.
Les grandes entreprises privilégient actuellement le transfert d'une partie de leurs contrats d'infogérance vers des Cloud privés quant les plus petites structures seront plus enclines à aller vers le Cloud public. Si le Cloud public sera le modèle qui se développera le plus massivement à l'avenir (compte tenu des investissements déployés, de son potentiel de distribution, de ses coûts et de ses fonctionnalités), une convergence des caractéristiques des modèles privés et publics est à prévoir à terme.
*Premier volet du nouveau Programme de Recherche IDC France sur le Cloud Computing.
Dans le cadre de ce programme, IDC a réalisé de janvier à novembre 2011:
• Plusieurs enquêtes auprès de 440 entreprises, de 200 salariés à plus de 5.000 salariés, et de tous secteurs d'activités,
• Une enquête auprès de 150 ISVs (Independent Software Vendors) et VARs (Value Added resellers)
• 25 entretiens en face à face avec des directeurs informatiques
• 20 entretiens en face à face avec les principaux acteurs du marché de l'IT en France
Un marché en croissance importante
Selon IDC, la dépense des entreprises et des administrations en solutions de Cloud Public a représenté un total de 527 millions d'euro en 2010, en croissance de 67% sur la période 2009/2010. Les dépenses vont continuer à croître fortement en 2011 (+61%), pour atteindre 846 millions d'Euros:
• Le domaine des logiciels (Software as a Service) est le plus important en volume, et représentera près de 63% des dépenses en services Cloud public en 2011
• Les besoins en services professionnels associés (ensemble des services informatiques consommés par les utilisateurs de Cloud public afin de définir leurs besoins, intégrer et paramétrer les solutions Cloud et former les utilisateurs) sont ceux qui ont connus la plus importante progression (+197%)
• Avec 38% de croissance, les services d'infrastructures (serveurs et stockage) connaissent une croissance très supérieure au marché du matériel traditionnel.
Les secteurs d'activité pour lesquels l'adoption des logiciels en mode SaaS est la plus forte sont les services financiers qui dépensent 6,7% de leur budget applicatif en mode Cloud, suivi par le secteur des services d'infrastructures (communication, medias, utilities) à 6,0%, l'industrie à 5,9%, les services et la distribution à 5,6% et enfin le secteur public à 3,5%.
Une stratégie Cloud Computing portée par le pragmatisme des entreprises
L'analyse de la stratégie des entreprises françaises vis-à-vis du Cloud Computing fait apparaitre plusieurs phénomènes:
• Le Cloud Computing est analysé comme un modèle de delivery à part entière par les entreprises. Celle-ci n'ont pas d'idées préconçues et privilégient le pragmatisme, en étudiant ce modèle selon des critères qui gouvernent l'entreprise (budget / performance / sécurité). Ce type de comportement fait le jeu des approches hybrides, avec 43% des entreprises qui privilégient ce modèle.
• A seulement 7%, la part des entreprises excluant le Cloud Computing, qu'il soit public ou privé, est faible, ce qui laisse envisager un taux de pénétration potentiel important. Les entreprises sont ainsi 78% à prévoir d'inclure au moins un service Cloud dans leur prochain contrat d'outsourcing, qu'il soit nouveau ou renouvelé.
• Enfin, certaines stratégies sont très marquées, vers le Cloud privé ou vers le Cloud public. Les orientations sont très différentes selon la taille de l'entreprise, son secteur d'activité et son modèle économique, le niveau de maturité de son informatique, la phase de développement dans laquelle elle se situe, ses contraintes réglementaires ou légales ou encore sa gouvernance, ce qui laissent augurer des segments spécifiques pour les fournisseurs de services.
Des attentes précises pour faire évoluer ce modèle
Selon les technologies évaluées ou retenues, les problématiques identifiées par les entreprises ressortent nettement:
• Sécurité, localisation des données, manque d'auditabilité, réversibilité et intégration pour le Cloud public
• Manque de financement, manque de compétences internes, résistance au changement ou gouvernance pour le Cloud privé.
Les grandes entreprises privilégient actuellement le transfert d'une partie de leurs contrats d'infogérance vers des Cloud privés quant les plus petites structures seront plus enclines à aller vers le Cloud public. Si le Cloud public sera le modèle qui se développera le plus massivement à l'avenir (compte tenu des investissements déployés, de son potentiel de distribution, de ses coûts et de ses fonctionnalités), une convergence des caractéristiques des modèles privés et publics est à prévoir à terme.
*Premier volet du nouveau Programme de Recherche IDC France sur le Cloud Computing.
Dans le cadre de ce programme, IDC a réalisé de janvier à novembre 2011:
• Plusieurs enquêtes auprès de 440 entreprises, de 200 salariés à plus de 5.000 salariés, et de tous secteurs d'activités,
• Une enquête auprès de 150 ISVs (Independent Software Vendors) et VARs (Value Added resellers)
• 25 entretiens en face à face avec des directeurs informatiques
• 20 entretiens en face à face avec les principaux acteurs du marché de l'IT en France
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