« L’un des rôles de l’USF est d’accompagner ses membres dans leur réflexion autour des solutions proposées par SAP. Dans ce cadre, il nous semblait évident de sonder la perception qu’ont les utilisateurs SAP de S/4HANA. Car cette solution innovante continue de poser, un an après son lancement, de nombreuses questions tant stratégiques qu’opérationnelles » déclare Claude Molly-Mitton, Président de l’USF.
210 entreprises ont répondu au sondage, dont 55% du CAC 40
L’enquête, réalisée par TNS Sofres de façon anonyme, en ligne, auprès des membres de l’USF, du 1er avril au 2 juin 2016, a permis de récolter les réponses de 210 entreprises clientes de SAP, dont :
► 22 entreprises membres du CAC40, soit 55% des entreprises du CAC40
► 42 entreprises membres du SBF120, soit 35% des entreprises du SBF120
► 28 entités publiques
Une solution innovante mais des questions techniques et commerciales en suspens
Les répondants ont identifié les atouts et freins liés à la solution S/4HANA comme étant les suivants :
► Une solution innovante : 72% des répondants pensent que S/4HANA témoigne du caractère visionnaire de la stratégie de SAP.
► Une stratégie globalement plutôt adaptée aux besoins du marché : 59% des répondants pensent que la stratégie déployée par SAP autour de S/4HANA est adaptée au marché.
► Un manque d’information sur la couverture fonctionnelle de la solution SAP S/4HANA : 78% des répondants pensent que le niveau d’information fourni par l’éditeur sur les fonctionnalités de sa nouvelle solution est insuffisant.
► Une interrogation majeure sur les aspects commerciaux : 90% des répondants estiment ne pas disposer d’informations suffisantes sur le modèle de licences et les droits d’usage de SAP S/4HANA. Plus de la moitié (53%) considèrent même ce niveau d’information comme mauvais.
► Une interrogation également majeure sur les impacts métiers et sur les processus et l’organisation de SAP S4/HANA avec 78% d’insatisfaits.
« Ce dernier chiffre est sans doute le plus important. Car la justification de se lancer dans S4/HANA ne pourra en aucun cas être technologique. S/4HANA doit être un projet métier. Les clients devront donc trouver des cas d’usage. Et la migration se fera progressivement, avec d’abord un ou deux processus, puisque SAP garantit la capacité de migrer en douceur une partie seulement des process sous S/4HANA tout en conservant tout le reste un certain temps sous ECC6. Mais il faudrait également y voir d’abord bien plus clair en matière de licensing S/4HANA, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui comme le montre clairement les résultats de l’enquête. Et le renforcement des audits de licences comme outil de pression commerciale menés par SAP en France – et ailleurs – ne va pas aider à apaiser le sujet de la relation commerciale entre SAP et ses clients » commente Claude Molly-Mitton.
Une répartition très mitigée des intentions de mise en œuvre de S/4HANA
Selon l’enquête, un gros quart des utilisateurs envisage de mettre en œuvre S/4HANA dans les 3 ans à venir (dont 13% dès 2016), un tiers l’envisage à plus long terme, et un gros tiers (38%) ne l’envisage pas du tout à ce jour.
« Ces résultats mitigés sont évidemment à mettre en regard du manque de visibilité des clients sur les efforts nécessaires pour migrer vers SAP S/4HANA et surtout les cas d’usage qui permettront de le justifier. Ceci dit, si un quart des clients SAP France migrent au moins en partie sur S/4HANA dans les 3 ans, ce sera déjà beaucoup, et il n'est pas dit qu'il y ait assez de ressources compétentes en France au sein de SAP et de ses partenaires pour assumer un tel volume de projet… On peut aussi légitimement se poser la question de savoir si les 38% de clients qui n’envisagent pas à ce jour migrer vers SAP S4/HANA ne vont pas trouver que c’est le bon moment pour remettre sur la table le choix même de SAP en tant qu’ERP, au moins partiellement pour certains process métier. SAP sait pertinemment qu’il a ouvert une boite de Pandore et qu’il prend un risque. Et c’est sur le terrain des processus métier que se fera le succès ou l’échec de S4/HANA. Même si la valeur ajoutée technologique de S4/HANA est largement reconnue par les clients, ce n’est absolument pas suffisant pour se lancer dans un tel projet. La clé sera ailleurs, dans la valeur et l’usage métier » conclut Claude Molly-Mitton.
Cette enquête s’inscrit dans le cadre plus large de la seconde enquête sur la satisfaction des clients SAP, réalisée par TNS Sofres pour l’USF. Les résultats aux questions concernant la satisfaction des clients SAP seront dévoilés à l’occasion de la Convention annuelle de l’USF, qui se tiendra les 12 et 13 octobre 2016 à Nancy.
210 entreprises ont répondu au sondage, dont 55% du CAC 40
L’enquête, réalisée par TNS Sofres de façon anonyme, en ligne, auprès des membres de l’USF, du 1er avril au 2 juin 2016, a permis de récolter les réponses de 210 entreprises clientes de SAP, dont :
► 22 entreprises membres du CAC40, soit 55% des entreprises du CAC40
► 42 entreprises membres du SBF120, soit 35% des entreprises du SBF120
► 28 entités publiques
Une solution innovante mais des questions techniques et commerciales en suspens
Les répondants ont identifié les atouts et freins liés à la solution S/4HANA comme étant les suivants :
► Une solution innovante : 72% des répondants pensent que S/4HANA témoigne du caractère visionnaire de la stratégie de SAP.
► Une stratégie globalement plutôt adaptée aux besoins du marché : 59% des répondants pensent que la stratégie déployée par SAP autour de S/4HANA est adaptée au marché.
► Un manque d’information sur la couverture fonctionnelle de la solution SAP S/4HANA : 78% des répondants pensent que le niveau d’information fourni par l’éditeur sur les fonctionnalités de sa nouvelle solution est insuffisant.
► Une interrogation majeure sur les aspects commerciaux : 90% des répondants estiment ne pas disposer d’informations suffisantes sur le modèle de licences et les droits d’usage de SAP S/4HANA. Plus de la moitié (53%) considèrent même ce niveau d’information comme mauvais.
► Une interrogation également majeure sur les impacts métiers et sur les processus et l’organisation de SAP S4/HANA avec 78% d’insatisfaits.
« Ce dernier chiffre est sans doute le plus important. Car la justification de se lancer dans S4/HANA ne pourra en aucun cas être technologique. S/4HANA doit être un projet métier. Les clients devront donc trouver des cas d’usage. Et la migration se fera progressivement, avec d’abord un ou deux processus, puisque SAP garantit la capacité de migrer en douceur une partie seulement des process sous S/4HANA tout en conservant tout le reste un certain temps sous ECC6. Mais il faudrait également y voir d’abord bien plus clair en matière de licensing S/4HANA, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui comme le montre clairement les résultats de l’enquête. Et le renforcement des audits de licences comme outil de pression commerciale menés par SAP en France – et ailleurs – ne va pas aider à apaiser le sujet de la relation commerciale entre SAP et ses clients » commente Claude Molly-Mitton.
Une répartition très mitigée des intentions de mise en œuvre de S/4HANA
Selon l’enquête, un gros quart des utilisateurs envisage de mettre en œuvre S/4HANA dans les 3 ans à venir (dont 13% dès 2016), un tiers l’envisage à plus long terme, et un gros tiers (38%) ne l’envisage pas du tout à ce jour.
« Ces résultats mitigés sont évidemment à mettre en regard du manque de visibilité des clients sur les efforts nécessaires pour migrer vers SAP S/4HANA et surtout les cas d’usage qui permettront de le justifier. Ceci dit, si un quart des clients SAP France migrent au moins en partie sur S/4HANA dans les 3 ans, ce sera déjà beaucoup, et il n'est pas dit qu'il y ait assez de ressources compétentes en France au sein de SAP et de ses partenaires pour assumer un tel volume de projet… On peut aussi légitimement se poser la question de savoir si les 38% de clients qui n’envisagent pas à ce jour migrer vers SAP S4/HANA ne vont pas trouver que c’est le bon moment pour remettre sur la table le choix même de SAP en tant qu’ERP, au moins partiellement pour certains process métier. SAP sait pertinemment qu’il a ouvert une boite de Pandore et qu’il prend un risque. Et c’est sur le terrain des processus métier que se fera le succès ou l’échec de S4/HANA. Même si la valeur ajoutée technologique de S4/HANA est largement reconnue par les clients, ce n’est absolument pas suffisant pour se lancer dans un tel projet. La clé sera ailleurs, dans la valeur et l’usage métier » conclut Claude Molly-Mitton.
Cette enquête s’inscrit dans le cadre plus large de la seconde enquête sur la satisfaction des clients SAP, réalisée par TNS Sofres pour l’USF. Les résultats aux questions concernant la satisfaction des clients SAP seront dévoilés à l’occasion de la Convention annuelle de l’USF, qui se tiendra les 12 et 13 octobre 2016 à Nancy.
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