Avant d’en arriver à ce système unique, Navair s’appuyait sur 40 bases de données Oracle, dont certaines avaient plus de 200 G0, pour gérer annuellement 36 millions de transactions de maintenance préventives ou correctives, 11 millions d’enregistrements de vols détaillés, les configurations des aéronefs et de leurs évolutions, l’ensemble des mouvements de stocks, etc. … Les analyses portaient par exemple sur la disponibilité de la flotte, la fiabilité, les coûts de maintenance, la localisation des pièces, l’exécution de contrats fournisseurs. Mais du fait de la multiplicité des sources, des règles de chargement et de transformation des données des bases opérationnelles vers les bases décisionnelles, des multiples outils de restitution, les analyses n’avaient pas toujours la fraîcheur ni la qualité souhaitées compte de tenu des enjeux.
Le projet a consisté à mettre en place un entrepôt de données actif, remplaçant toutes les bases de données décisionnelles antérieures, en les intégrant dans un modèle de données unique permettant de fixer une vision commune, de qualité et qui fait autorité pour l’ensemble des acteurs concernés. L’accès à ce système se faisant principalement par des solutions web intranet ou internet, facile à utiliser, nécessitant peu de maintenance et à même de supporter l’extension du nombre d’utilisateurs de rapports, d’Olap et d’analyses ad hoc. Les données sont maintenant disponibles en quasi temps réel, le système permet de naviguer des informations de synthèse jusqu’aux faits de base et autorise des requêtes ad hoc complexes.
Le nouveau système est employé par un plus grand nombre d’utilisateurs, il permet de faire plus et de meilleures analyses. Désormais il n’y a plus lieu de réserver beaucoup de temps à collecter ou corriger les données ou expliquer les informations contradictoires, les utilisateurs peuvent se consacrer à l’analyse. Tout cela conduit à une résolution plus rapide des problèmes à travers les départements.
Concrètement le système permet par exemple à des responsables de différents niveau de prendre en temps réel des décisions relatives à des missions critiques, comme planifier rapidement des opérations de combat. Il fournit aux responsables de la maintenance les données et les métriques pour gérer les budgets et optimiser les opérations d’entretien ou de renouvellement. Tout ceci permettant par exemple d’éviter aux avions des centaines d'heures de temps d'arrêt inutile, d’économiser du temps de mécanicien, d’utiliser pleinement le cycle de vie des composants, sans parler de l’optimisation des stocks et de la logistique.
Pour réussir un tel projet qui s’étale sur plusieurs années, il convient de définir une cible & une trajectoire. Il ne faut pas chercher à aborder tous les problèmes dans la première phase et il faut s’attendre à ce que la demande évolue en cours de route. Parmi les points clés, il faut disposer d’une équipe qui intègre des représentants des différentes parties prenantes ; ne pas sous estimer les problèmes liés à la mauvaise qualité des données ; consacrer du temps aux modèles de données ; éviter l’effet tunnel et apporter rapidement de premiers résultats ; investir dans la formation des utilisateurs et ne pas se reposer sur le « côté intuitif » des outils.
Pour Navair le premier système mis en production en 2001 intégrait des données de maintenance, de réparation, de mise à niveau des fuselages et de l’électronique embarquée, il collectait des données de six sources et mettait à disposition des utilisateurs deux cubes Olap, 6 rapports et 9 univers pour des requêtes ad hoc. Dans une seconde phase des informations sur la maintenance des moteurs ont été ajoutées. Aujourd’hui le système couvre l’ensemble des besoins des sous domaines suivants : configuration des avions, gestion des vols, inspection, maintenance et réparation, évolution et modification, reconstruction, logistique, achats et contractualisation, gestion des stocks de pièces détachées.
Au-delà de Navair, Teradata a d’autres références analogues qui gèrent des données de MRO (Maintenance, Repair & Overhaul) dans les secteurs des armées (US Air Force, UK Ministry of Defense), des constructeurs aéronautiques (Boeing) et des compagnies aériennes (American Airlines, Delta, Continental, Air France). Pour aller plus loin sur ce sujet vous pouvez utilement écouter via le lien suivant un podcast en Anglais de 19 minutes intitulé « Supporting MRO Operations with Centralized Data Resources » :
http://www.teradata.com/t/page/160703/
Le projet a consisté à mettre en place un entrepôt de données actif, remplaçant toutes les bases de données décisionnelles antérieures, en les intégrant dans un modèle de données unique permettant de fixer une vision commune, de qualité et qui fait autorité pour l’ensemble des acteurs concernés. L’accès à ce système se faisant principalement par des solutions web intranet ou internet, facile à utiliser, nécessitant peu de maintenance et à même de supporter l’extension du nombre d’utilisateurs de rapports, d’Olap et d’analyses ad hoc. Les données sont maintenant disponibles en quasi temps réel, le système permet de naviguer des informations de synthèse jusqu’aux faits de base et autorise des requêtes ad hoc complexes.
Le nouveau système est employé par un plus grand nombre d’utilisateurs, il permet de faire plus et de meilleures analyses. Désormais il n’y a plus lieu de réserver beaucoup de temps à collecter ou corriger les données ou expliquer les informations contradictoires, les utilisateurs peuvent se consacrer à l’analyse. Tout cela conduit à une résolution plus rapide des problèmes à travers les départements.
Concrètement le système permet par exemple à des responsables de différents niveau de prendre en temps réel des décisions relatives à des missions critiques, comme planifier rapidement des opérations de combat. Il fournit aux responsables de la maintenance les données et les métriques pour gérer les budgets et optimiser les opérations d’entretien ou de renouvellement. Tout ceci permettant par exemple d’éviter aux avions des centaines d'heures de temps d'arrêt inutile, d’économiser du temps de mécanicien, d’utiliser pleinement le cycle de vie des composants, sans parler de l’optimisation des stocks et de la logistique.
Pour réussir un tel projet qui s’étale sur plusieurs années, il convient de définir une cible & une trajectoire. Il ne faut pas chercher à aborder tous les problèmes dans la première phase et il faut s’attendre à ce que la demande évolue en cours de route. Parmi les points clés, il faut disposer d’une équipe qui intègre des représentants des différentes parties prenantes ; ne pas sous estimer les problèmes liés à la mauvaise qualité des données ; consacrer du temps aux modèles de données ; éviter l’effet tunnel et apporter rapidement de premiers résultats ; investir dans la formation des utilisateurs et ne pas se reposer sur le « côté intuitif » des outils.
Pour Navair le premier système mis en production en 2001 intégrait des données de maintenance, de réparation, de mise à niveau des fuselages et de l’électronique embarquée, il collectait des données de six sources et mettait à disposition des utilisateurs deux cubes Olap, 6 rapports et 9 univers pour des requêtes ad hoc. Dans une seconde phase des informations sur la maintenance des moteurs ont été ajoutées. Aujourd’hui le système couvre l’ensemble des besoins des sous domaines suivants : configuration des avions, gestion des vols, inspection, maintenance et réparation, évolution et modification, reconstruction, logistique, achats et contractualisation, gestion des stocks de pièces détachées.
Au-delà de Navair, Teradata a d’autres références analogues qui gèrent des données de MRO (Maintenance, Repair & Overhaul) dans les secteurs des armées (US Air Force, UK Ministry of Defense), des constructeurs aéronautiques (Boeing) et des compagnies aériennes (American Airlines, Delta, Continental, Air France). Pour aller plus loin sur ce sujet vous pouvez utilement écouter via le lien suivant un podcast en Anglais de 19 minutes intitulé « Supporting MRO Operations with Centralized Data Resources » :
http://www.teradata.com/t/page/160703/
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