C’est un peu passé inaperçu, mais l’acquéreur de Dell Software Group est en fait le vendeur de Qlik. Et la concomitance des deux opérations n’est certainement pas un hasard du calendrier. Le magazine Fortune titrait en effet il y a deux semaines sur la pression mise par Elliott Management Corp sur les dirigeants de Qlik pour qu’ils acceptent une cession de l’entreprise. Très certainement, l’opération suivante, celle du rachat de Dell Software Group était-elle bien avancée, et Elliott Management Corp avait besoin de vendre Qlik pour racheter Dell Software Group.
Mais que peut-on en déduire ? Le fonds d’investissement voit-il moins d’avenir dans la BI en libre-service que dans le portefeuille logiciel de Dell ?
“Sans doute les associés de Elliott Management Corp voient-ils en 2016 plus de potentiel dans les outils analytiques de science des données comme Dell Statistica et sa nouvelle cible du "Citizen Data Scientist" que dans les outils de Business Intelligence, même évolués comme Qlik. De plus en plus de composants permettent de créer des visualisations graphiques de bonne qualité, pour moins cher comme Microsoft Power BI ou même gratuitement, comme Google Data Studio”, explique Michael Albo, co-fondateur du Data Science Institute.
Le rachat de Qlik a pour l’instant peu fait réagir, à l’exception des salariés des concurrents, qui sur LinkedIn commentent l’opération et se disent tristes pour leur collègues de la partie adverse.
Mais en Amérique du Nord (je ne sais pas si cette publicité passe également en Europe), il y a un concurrent qui tente de profiter du questionnement légitime des clients, c’est Microstrategy.
A partir de publicités agressives diffusées sur Facebook, Microstrategy tente de rallier les clients Qlik en leur proposant un essai gratuit.
Et les messages employés sont très violents : “Qlik vient d’être acquis par un fonds d’investissement privé. Il y a du sang dans l’océan. N’attendez pas de voir ce qu’il restera” avec en illustration un banc de requins. Ou encore “Encore un fournisseur de solutions analytiques indépendant qui mord la poussière”, illustré d’une pierre tombale.
Pour certains ce sera de l’humour, pour d’autres, ce niveau d’humour ne devrait pas être utilisé dans le monde des affaires. Mais quand on connaît l’histoire de Microstrategy et ce qui s’était passé il y a une quinzaine d’années, ainsi que les frasques encore récentes de son fondateur; on a envie de garder en mémoire cette citation latine, “arx Tarpeia Capitoli proxima”.
Mais que peut-on en déduire ? Le fonds d’investissement voit-il moins d’avenir dans la BI en libre-service que dans le portefeuille logiciel de Dell ?
“Sans doute les associés de Elliott Management Corp voient-ils en 2016 plus de potentiel dans les outils analytiques de science des données comme Dell Statistica et sa nouvelle cible du "Citizen Data Scientist" que dans les outils de Business Intelligence, même évolués comme Qlik. De plus en plus de composants permettent de créer des visualisations graphiques de bonne qualité, pour moins cher comme Microsoft Power BI ou même gratuitement, comme Google Data Studio”, explique Michael Albo, co-fondateur du Data Science Institute.
Le rachat de Qlik a pour l’instant peu fait réagir, à l’exception des salariés des concurrents, qui sur LinkedIn commentent l’opération et se disent tristes pour leur collègues de la partie adverse.
Mais en Amérique du Nord (je ne sais pas si cette publicité passe également en Europe), il y a un concurrent qui tente de profiter du questionnement légitime des clients, c’est Microstrategy.
A partir de publicités agressives diffusées sur Facebook, Microstrategy tente de rallier les clients Qlik en leur proposant un essai gratuit.
Et les messages employés sont très violents : “Qlik vient d’être acquis par un fonds d’investissement privé. Il y a du sang dans l’océan. N’attendez pas de voir ce qu’il restera” avec en illustration un banc de requins. Ou encore “Encore un fournisseur de solutions analytiques indépendant qui mord la poussière”, illustré d’une pierre tombale.
Pour certains ce sera de l’humour, pour d’autres, ce niveau d’humour ne devrait pas être utilisé dans le monde des affaires. Mais quand on connaît l’histoire de Microstrategy et ce qui s’était passé il y a une quinzaine d’années, ainsi que les frasques encore récentes de son fondateur; on a envie de garder en mémoire cette citation latine, “arx Tarpeia Capitoli proxima”.
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