Christian Hiller, président d’EMC France
En faisant le bilan de ces derniers mois et des dernières actualités autour de ces initiatives, plusieurs faux-pas peuvent être pointés du doigt : des objectifs financiers très (trop) ambitieux, des objectifs technologiques également peu réalistes – réaliser toute une infrastructure ne se fait pas en un jour ou même en quelques mois. La mutualisation des compétences et l’unification des entreprises, bien que poussée par Axelle Lemaire, n’a pas vu le jour, ce qui a également pu contribuer à ce constat d’échec. ‘Diviser pour mieux régner’ ne fonctionne malheureusement pas tout le temps.
Les raisons ayant poussé à cette initiative étaient pourtant légitimes : assurer une souveraineté du Cloud au niveau hexagonal dans un marché concurrentiel, et également protéger plus efficacement les données stockées sur le Cloud – ce qui est devenu d’autant plus important suite aux dernières fuites et autres actualités autour de la surveillance électronique.
On peut alors se demander ce qui peut être fait pour espérer faire perdurer cette aventure aux intentions plus que louables. Ce qui me paraît essentiel est de capitaliser encore plus sur les compétences existantes au niveau local. En effet, plusieurs entreprises françaises proposent déjà des offres Cloud et possèdent donc l’expertise nécessaire au déploiement d’une souveraineté du Cloud à une échelle plus raisonnable. Le deuxième point à retravailler réside dans les objectifs fixés : toute une infrastructure basée sur Open Stack en quelques années, était-ce vraiment réaliste ? Des bénéfices de plus de 200 millions d’euros en l’espace de trois ans, la barre n’était-elle pas un peu haute ? En revoyant les objectifs à la baisse tout en se projetant sur les bénéfices sur le long-terme, il devient tout de suite plus facile d’attirer les entreprises afin qu’elles participent et collaborent à ce projet.
Beaucoup parlent du retard de la France en termes de technologies Cloud. Néanmoins, les acteurs sur ce marché se multiplient, chacun apportant une brique supplémentaire à l’établissement de solutions simplifiant la vie des entreprises, et même des particuliers, souhaitant accéder plus facilement à leurs données. Il suffit de revenir sur le dernier événement CES en début de mois où la French Tech était à l’honneur, démontrant ainsi que le marché IT français était toujours plus attractif.
Si le Cloud Souverain parvient à tirer parti de ces innovations et à rassembler les différents acteurs sous un même drapeau, il a encore de beaux jours devant lui et peut encore redresser la barre !
Les raisons ayant poussé à cette initiative étaient pourtant légitimes : assurer une souveraineté du Cloud au niveau hexagonal dans un marché concurrentiel, et également protéger plus efficacement les données stockées sur le Cloud – ce qui est devenu d’autant plus important suite aux dernières fuites et autres actualités autour de la surveillance électronique.
On peut alors se demander ce qui peut être fait pour espérer faire perdurer cette aventure aux intentions plus que louables. Ce qui me paraît essentiel est de capitaliser encore plus sur les compétences existantes au niveau local. En effet, plusieurs entreprises françaises proposent déjà des offres Cloud et possèdent donc l’expertise nécessaire au déploiement d’une souveraineté du Cloud à une échelle plus raisonnable. Le deuxième point à retravailler réside dans les objectifs fixés : toute une infrastructure basée sur Open Stack en quelques années, était-ce vraiment réaliste ? Des bénéfices de plus de 200 millions d’euros en l’espace de trois ans, la barre n’était-elle pas un peu haute ? En revoyant les objectifs à la baisse tout en se projetant sur les bénéfices sur le long-terme, il devient tout de suite plus facile d’attirer les entreprises afin qu’elles participent et collaborent à ce projet.
Beaucoup parlent du retard de la France en termes de technologies Cloud. Néanmoins, les acteurs sur ce marché se multiplient, chacun apportant une brique supplémentaire à l’établissement de solutions simplifiant la vie des entreprises, et même des particuliers, souhaitant accéder plus facilement à leurs données. Il suffit de revenir sur le dernier événement CES en début de mois où la French Tech était à l’honneur, démontrant ainsi que le marché IT français était toujours plus attractif.
Si le Cloud Souverain parvient à tirer parti de ces innovations et à rassembler les différents acteurs sous un même drapeau, il a encore de beaux jours devant lui et peut encore redresser la barre !
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