Bernard LIAUTAUD, co-fondateur de Business Objects, le 14 octobre chez SAP pour l'inauguration de la chaire BI de l'Ecole Centrale Paris
Le 14 octobre dernier, à l’occasion de l’inauguration de la chaire de Business Intelligence ouverte à l’Ecole Centrale Paris, Bernard Liautaud, co-fondateur de Business Objects, s’est exprimé devant la direction de son ancienne école, de jeunes étudiants, la direction de SAP et les journalistes présents.
C’est d’ailleurs une des premières fois que Bernard Liautaud s’exprime sur le sujet de la Business Intelligence depuis le rachat de Business Objects par SAP. Rappelons que depuis cette cession, Bernard Liautaud est devenu General Partner chez un des investisseurs spécialisés dans les technologies de l’information, Balderton Capital. A ce titre, il a soutenu l’investissement au capital de Talend, éditeur d’ETL en open source dont il a rejoint le conseil d’administration.
Mais Bernard Liautaud semble avoir un peu de mal à se détacher de Business Objects. Son discours lors de l’inauguration de la chaire de l’Ecole Centrale Paris était principalement conjugué à la première personne. Par l’emploi du « nous », il donne l’impression d’être encore très impliqué dans l’avenir de l’entreprise ; une implication qui serait plus affective que réelle, ainsi que le confirme SAP. Même si Business Objects représente aujourd’hui une part très importante (environ la moitié) du chiffre d’affaires de SAP en France, chacun ne s’accorde pas sur les termes du rapprochement. Bernard Liautaud parle en effet d’une « fusion », assertion aussitôt corrigée par SAP qui tient à parler d’une « acquisition ». En la matière, les termes ont leur importance, et au-delà du vocabulaire, c’est le rôle de chacun et les rapports de force qui affleurent.
Concernant son activité actuelle, Bernard Liautaud semble là-encore souhaiter soutenir l’activité de SAP Business Objects et ne pas entrer indirectement en concurrence. Tous les entrepreneurs qui lui envoient chez Balderton leur business plan dans le domaine du décisionnel, font ainsi une erreur stratégique. « Je reçois tous les jours des business plan dans le domaine de la business intelligence, et je les refuse tous ! », explique Bernard Liautaud avec un sourire. « Je ne vais quand même pas investir dans un concurrent de Business Objects ».
Quant au futur de la business intelligence, Bernard Liautaud considère que le « nirvana de l’information n’est pas atteint ». Il faudrait que l’information soit disponible en temps réel, partout, au travers de tous les types de supports, et que cette information soit malaxée pour être transformée en une réelle intelligence.
C’est d’ailleurs une des premières fois que Bernard Liautaud s’exprime sur le sujet de la Business Intelligence depuis le rachat de Business Objects par SAP. Rappelons que depuis cette cession, Bernard Liautaud est devenu General Partner chez un des investisseurs spécialisés dans les technologies de l’information, Balderton Capital. A ce titre, il a soutenu l’investissement au capital de Talend, éditeur d’ETL en open source dont il a rejoint le conseil d’administration.
Mais Bernard Liautaud semble avoir un peu de mal à se détacher de Business Objects. Son discours lors de l’inauguration de la chaire de l’Ecole Centrale Paris était principalement conjugué à la première personne. Par l’emploi du « nous », il donne l’impression d’être encore très impliqué dans l’avenir de l’entreprise ; une implication qui serait plus affective que réelle, ainsi que le confirme SAP. Même si Business Objects représente aujourd’hui une part très importante (environ la moitié) du chiffre d’affaires de SAP en France, chacun ne s’accorde pas sur les termes du rapprochement. Bernard Liautaud parle en effet d’une « fusion », assertion aussitôt corrigée par SAP qui tient à parler d’une « acquisition ». En la matière, les termes ont leur importance, et au-delà du vocabulaire, c’est le rôle de chacun et les rapports de force qui affleurent.
Concernant son activité actuelle, Bernard Liautaud semble là-encore souhaiter soutenir l’activité de SAP Business Objects et ne pas entrer indirectement en concurrence. Tous les entrepreneurs qui lui envoient chez Balderton leur business plan dans le domaine du décisionnel, font ainsi une erreur stratégique. « Je reçois tous les jours des business plan dans le domaine de la business intelligence, et je les refuse tous ! », explique Bernard Liautaud avec un sourire. « Je ne vais quand même pas investir dans un concurrent de Business Objects ».
Quant au futur de la business intelligence, Bernard Liautaud considère que le « nirvana de l’information n’est pas atteint ». Il faudrait que l’information soit disponible en temps réel, partout, au travers de tous les types de supports, et que cette information soit malaxée pour être transformée en une réelle intelligence.
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